Née en 1954 à Boulogne Billancourt, Véronique Guerrieri a commencé sa carrière artistique dans l’organisation d’exposition. Passée par les Beaux Arts et l’école du Louvre, ce n’est qu’en 1994 qu’elle se lance dans la création artistique. Retour sur le parcours d’une Sculpteur contemporain au succès international.
Les débuts dans l’art
Après des études à Paris, Véronique Guerrieri s’installe dans le sud de la France, à Nice. Elle y devient commissaire d’exposition et anime d’importantes manifestations artistiques dans lesquelles elle présente des artistes internationaux.
À travers son métier, elle rencontre et créée des liens solides avec des artistes contemporains reconnus comme Franco Adami, Arman (avec lequel elle collaborera en 1994), Rancillac ou encore Klansen. Avec eux (et bien d’autres artistes) elle organisera l’exposition « 33 artistes internationaux pour le Liban » au musée de Beyrouth.
Dans sa carrière de commissaire d’exposition, elle organisera beaucoup pour Morio Matsui, peintre Japonais adulé au pays du soleil levant qu’elle fera découvrir aux Français en l’exposant à Paris et à Saint-Paul-de-Vence notamment.
Quelques années plus tard, alors que Guerrieri se concentre sur son oeuvre artistique, Morio Matsui l’invitera à exposer avec lui en Chine et au Japon.
La plus grande sculpture du monde
1991 est une date importante dans la carrière de Véronique Guerrieri. Si elle est une commissaire d’exposition respectée, elle est une artiste plutôt timide et méconnue. Mais c’est en 1991, l’année où Serges Gainsbourg nous a quitté, que Guerrieri rencontre Arman (aussi appelé Armand Fernandez). Cette année là, l’artiste Franco-Américain connu pour ses « accumulations » est considéré comme l’un des leaders du mouvement des « Nouveaux Réalistes ».
En 1994, Véronique Guerrieri négociera son monument à Beyrouth (sur lequel elle collaborera avec Arman) : Hope For Peace. Inauguré en 1995, cette sculpture de 600 tonnes et 32 mètres de haut est la plus grande jamais réalisée à ce jour.
Suite à cela et poussée par la profession, V.Guerrieri multipliera les oeuvres et les expositions personnelles. Son thème de prédilection : L’enfant Unique, « le Baby King ».
La sculpture en résine
Le grand succès de ses expositions communes avec Morio Matsui à Shanghaï permet à Guerrieri de rentrer en France avec un tout autre statut. Elle expose à Paris puis aux Etats-Unis, le succès est immédiat. C’est là qu’elle va asseoir sa notoriété et devenir l’artiste reconnue qu’elle est aujourd’hui.
Son travail sur la thématique de l’enfant unique a fait le tour du monde et ses sculptures en résine de personnage sont un harmonieux mélange de provocation et de fragilité. Des œuvres que nous avons la chance de pouvoir exposer à La Baule. Si vous souhaitez découvrir les sculptures contemporaines en résine de Véronique Guerrieri nous serons ravis de vous les présenter à la Galerie Tony Rocfort.